Liberté pour la directrice d'Amnesty Turquie et 9 autres personnes 3
La police a arrêté le deuxième dirigeant d’Amnesty International Turquie en l’espace d’un mois.
Au matin du mercredi 5 juillet, la police a arrêté huit défenseurs des droits humains et deux formateurs qui participaient à un séminaire à Istanbul.
Durant plus de 24 heures, ils ont été privés de contact avec leur famille ou avec un avocat, et personne ne savait où ils se trouvaient.
Idil et les autres ne faisaient rien de mal. Certains d’entre-deux sont actuellement interrogés pour suspicion d’« appartenance à une organisation terroriste armée » ; une accusation ridicule et sans fondement.
Ce type d’attaque contre les défenseurs des droits humains devient de plus en plus courant. Le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan abuse de son pouvoir, et transforme délibérément le pays en un lieu hostile pour toutes les personnes qui défendent les droits humains.
Les autorités turques doivent relâcher immédiatement et sans condition les dix personnes arrêtées.
Les huit défenseurs des droits humains en détention sont İdil Eser, d'Amnesty International, İlknur Üstün, de la Women's Coalition, Günal Kurşun, avocat à la Human Rights Agenda Association, Nalan Erkem, avocate à Citizens Assembly, Nejat Taştan, d'Equal Rights Watch Association, Özlem Dalkıran, de Citizens’ Assembly, Şeyhmuz Özbekli, avocate, et Veli Acu, de la Human Rights Agenda Association.
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